Une vie de vagabond...

Derrière la porte, les rires se sont tût. Un martellement de petits pas en alerte suit tout aussi rapidement, le bruit, même assourdit derrière la porte, laisse entendre au chasseur qu'il sont un certain nombre. Alors qu'il tend l'oreille, il est quasiment sûr de percevoir le son d'un clavier d'ordinateur que l'on pianote frénétiquement. Ces quartiers sont défavorisés, sujets aux rapines selon le shema Darwinien le plus simple : C'est le plus fort qui survit ici. La porte de fortune n'est en soit qu'un prétexte, pas même un obstacle, du moins, s'il était persuadé de vouloir traquer ces gens, elle n'avait aucun système de fermeture visible. Il fronça les sourcils, curieux ou non, il devait prendre garde, ces gens avaient échappés aux forces de l'ordre, et ce n'était une mince affaire pour personne. Non, il ne baisserait pas sa garde, mais il était certain de ne pas vouloir lancer les hostilités.

Jamais il n'eut sut comprendre les sentiments des créatures qui l'entouraient. La peur, la colère, la joie, il avait toujours du mal à distinguer l'un d'un autre. Mais il sentait quelque chose d'animal, d'instinctif, derrière cette porte, on avait peur de ce qu'il pouvait être. Un proie qui sait être traquée est déjà un danger en soit... Une proie acculée est un véritable goulet mortel dans lequel Kronos refuse purement et simplement de s'engager. Si les gens derrière cette porte ont peur, alors il est inutile d'en rajouter. Il enroule son bras gauche dans un tissus glissé dans son obi, à cet effet et grimace en jetant un regard à son immense queue réptilienne. Celle ci, il va falloir qu'ils s'y fassent, il ne pouvait pas vraiment masquer ce détail de son anatomie. Et quoiqu'il advienne, il ne fallait pas qu'il perde le nord, ces gens étaient des primes, son moyen de subsistance et d'atteindre un jour les portes de secrets qui lui étaient encore clôt pour le moment.

Oui … qui est-ce ?

On était pas venu lui ouvrir la porte. C'était sage. Un autre que lui aurait pu ruser, ils devaient être prêt à le recevoir derrière. La voix qui avait posé la question était celle d'une femme, celle de la photo ? Certainement. Ce qui signifiait que l'homme ne devait pas être loin. Kronos soupira, sans la technologies dont il avait hérité, il n'aurait jamais trouvé cet endroit facilement, aussi bon chasseur se prétendait-il. Il ne fallait pas attendre pour répondre, un silence provoquerait une panique qui pourrait être fatale, pour lui comme pour elle... ou pour les enfants. Il se souvint que la prime concernait des individu vivants, leur mort seraient aussi inutiles que financièrement inintéressante.

J'entre...

Répondit-il simplement, actionnant la porte de son bras gauche, afin que ce dernier soit le moins visible possible alors qu'il pénétrerait dans la pièce. Les charnières grincèrent sur son passage comme un terrible présage. Le Nodashi ainsi dans son dos, il serait totalement vulnérable le temps de passer l'embrasure, peut être même encore au-delà. Le temps s'était presque arrêté, l'inconscient du chasseur lui hurlait presque des insanités. Il avait vécut pour survivre jusqu'ici, rien n'était laissé au hasard dans ses gestes. Un mouvement inutile était abhorré, chaque action avait toujours été calculée. Il mettait à cet instant à mal quasiment trente années d'auto-conditionnement : ce qu'il faisait était inutile, depuis le moment où il avait frappé à cette porte vermoulue, sa destinée ne lui appartenait plus. L'elfe mâle pouvait être en embuscade, rien ne l'empêcherait d'en finir avec celui qui était venu pour le chasser. C'était même légitime. Il s'autorisa un sourire alors qu'il passait le seuil aussi calmement qu'il était mû par une force qu'il ne contrôlait pas. Ce qui l'attendait le surprit énormément quoiqu'il n'en montra rien.

Ça et là, des enfants cachés derrière des parodies de meubles, Kronos n'est certainement pas empatte, mais leur regards ne lui renvoient qu'une seule émotion : Terreur. Au centre de la pièce, l'une de ses cible, la fille, pianote sur son ordinateur. Rien, pas d'arme, pas d'embuscade, il la regarde intensément, elle aurait pu lui prendre la vie, mais non. Rapidement, il vit un revolver dans son holster, rangé proprement. Comme lui, elle était résolue. Même lorsqu'elle avait posé la question alors qu'il était au seuil, elle n'avait montré aucune crainte, la voix qui l'avait interrogé avait été d'un calme olympien. Il s'assit, découvrant son chef de son vaste chapeau de style bouddhiste.

Je viens parler...

Annonça-t-il simplement.

A l'entrée du chasseur dans la pièce, Flash doit contrôler au mieux ses émotions pour ne pas sortir son flingue et tenter de le tuer alors qu'il ne peut pas se défendre.
Elle le regarde, des pieds à la tête, ne manquant pas de remarquer sa queue. Sur ce détail, elle scille, puis, regardant plus attentivement, elle s'aperçoit que le gaillard est plus grand et plus massif que la plupart des gens qu'elle a pu rencontrer.
Ses mouvements sont calmes, amples et mesurés. Nul doute qu'il est aussi fort qu'il le paraît, peut être même plus, les mutations de son corps sont une preuve qu'il n'est pas un humain ordinaire.

*Il vient parler ??* Ceci l'a surprend un peu. Après tout, elle est de la viande qu'il est venu chercher pour qu'il puisse vivre … après tout, elle a joué, et elle a perdu.
Ce début de nuit avait pourtant bien débuté pour elle, jusqu'à sa rencontre fortuite avec Aël, qui n'est pas là pour l'aider si les choses tournent mal.

Je vous en prie, installez vous.

Dit elle en montrant une chaise de l'autre coté de la table, face à l'humaine et son clavier sur lequel ses mains sont toujours posées, mais ne tapent plus. Sa vois est toujours calme, et elle essaie de ne trahir qu'un minimum d'émotion.

De quoi voulez vous parler ? Je vous écoute.

Elle essaie de percer le regard du chasseur.

À même le sol, il se rend compte de la gêne que lui procure son arme accrochée à son dos. Doucement, afin qu'aucun de ses gestes ne soit interprété comme hostile. Il pose le katana immense à sa droite. Pour un peuple aujourd'hui oublié, c'était un signe de paix, ce fait l'aurait fait sourire si l'atmosphère n'était pas aussi tendue. Il savait pertinemment que l'elfe qui accompagnait cette femme ne devait être loin, il était placé de manière idéale si ce dernier se trouvait à l'intérieur de l'appartement au cas où les discussions devraient s'achever brutalement. Cependant, si l'allié de son interlocutrice passait par la porte qu'il avait lui-même empruntée, l'affaire serait forcément corsée.

Elle n'était pas bien grande, ni même ne dégageait quelconque puissance cachée. Mais elle semblait pouvoir déployer des trésors de rapidités et de souplesses, en témoignait son corps svelte et élancé. Kronos balaya ces pensés de prédateur typique. Il l'avait lui même dit : dans un premier temps, il était là pour parler. Elle lui montre une chaise alors qu'il est posé à même la poussière et l'invite à s'assoir. Il ne peut l'empêcher, son esprit est déjà en train de calculer les avantages stratégique de cette position innocemment offerte. Plus homogène, pense t-il alors. Dans les deux cas précédents, les chances sont à cinquante-cinquante. À nouveau, il efface ces pensés.

Non... Je ne veux pas déranger. Je suis bien à ma place ici.

Refuse-t-il aussi poliment qu'il le peut, ce qui pouvait en dire long sur ses rapports sociaux. Elle le cherche du regard, tant mieux, c'est aussi son souhait. Ses orbites noirs aux iris rubis rencontrent des yeux qui pourraient être leur contraire. Il les sait si noirs alors qu'il est avalé par la blancheur du regard de l'humaine. Il n'a aucun talent pour déceler les sentiments et ne voit pas les efforts qu'elle fait pour rester maîtresse d'elle-même, de son côté, il la pense impassible. Un sourire franc se fend, laissant entrevoir des canines plus développées que la normale, une gueule de fauve pourrait-on dire. Elle l'impressionne. Il est certain qu'il est inutile de mentir en quoi que ce soit, et puis il n'a aucun talent pour ça non plus.

Je suis Kronos. Chasseur de prime de première catégorie. Aujourd'hui, il y-a approximativement deux heures, tout les membres de ma professions ont reçu le même bulletin. Deux elfes en sont les cibles. Je vous passe vos chefs d'inculpations, vous les connaissez aussi bien que moi. Je sais pertinemment que vous êtes l'une de ces deux personnes, l'autre ne doit pas être bien loin non plus.

Il laissa planer un instant de silence, il était évident qu'elle savait déjà ce qu'il était avant même qu'il pénètre dans la pièce. Elle pouvait aussi bien dégainer tout de suite son arme et lui tirer dessus. Il était confiant dans ses propres réflexes, mais à cette distance, ce n'était pas une mince affaire.

C'est la première fois pour moi vous voyez ? En un autre temps et si ces enfants n'étaient pas ici, je vous aurait déjà ensevelit sous les décombres de cette demeure et vous aurait emmenée au bureau des primes réduite en lambeau, avec un unique souffle de vie, afin de toucher votre prime. Deux mille crédits, de quoi tenir un bon mois. Et je ne parles pas de ma chance si votre copain est ici aussi. L'aubaine. Je n'ai jamais pris la peine de les connaître... Mes cibles, voyez ? Je veux dire... Vous ne leur ressemblez pas vous deux.

À nouveau, il reprit le silence. Il n'avait pas parlé autant que cela depuis qu'il avait déserté. Le mal à l'aise qui s'en suivait était tangible, il n'aimait pas ça... Mais la situation n'aidait en rien.

Qui êtes vous ?

Flash est un peu surprise que le chasseur se soit installer par terre. Après tout il fait comme il le veut, et peut être que cette position est plus confortable pour lui, après tout, avec un appendice caudale comme celui qu'il se traîne, ça doit pas être facile de s'asseoir sur une chaise.
Elle sent son regard la balayer de haut en bas, comme elle l'a fait juste avant qu'il ne s'assied … il étudie les capacités de la jeune femme.

Vous ne voulez pas déranger, et pourtant, vous l'avez fait bien malgré vous.
Vous savez qu'il y a des enfants ici, vous les avez au moins entendu.

Le ton de sa voix n'est pas agressif, mais juste un peu sec. Les yeux de Kronos ne sont pas facile à percer, et visiblement, cela aurait été plus simple si elle avait été seul. Elle n'a pas pour habitude d'être chassée par ce genre d'individu, et la présence des enfants à éteint sa méfiance un instant de trop. Le silence rend l'atmosphère palpable.

Un chasseur de première catégorie ???? Je n'aurais pas penser avoir un tel chat sur le dos. Cela dit, vu la prime que les autorités (elle entour le mots de guillemets) ont placée, ce n'est pas étonnant.
Vous ne trouverez, à part les enfants, personne d'autre ici. Je suis seule, et mon compagnon d'infortune est partit bien avant votre arrivée ici. Je ne sais pas où il se trouve, et à vrai dire, je ne sais pas qu'il est non plus.

Croyez bien que je n'ai pas plus envie de vous suivre. Voyez vous même dans quel taudis nous vivons. Vous avez vous même vu les champs de mines dehors. Nous n'avons rien ici, à part des lascars en tout genre, les pires racailles et assassins … la lie de la société vit ici bas. Nous avons encore la chance que les pluies acides nous épargnent pour le moment, mais pour combien de temps.

Sa voix semble prendre un peu de vitesse

Je ne pense pouvoir vous faire changer d'avis, mais les enfants, ne le laisserais pas aller dans des organismes de "bienfaisance" afin qu'ils servent de cobayes …

Elle s'arrête a ces paroles, espérant qu'elle n'a pas froissé le chasseur, mais quoi qu'il arrive, elle est le moyen de subsistance de Kronos, alors, autant qu'elle dise ce qu'elle sait.

Je ne vous attaque pas directement, et vous devez être le premier à souffrir de vos mutations. Et en aucun cas, je ne veux qu'il arrive la même chose à ces gamins qui luttent eux aussi pour survivre dans ces bas fond, desquels on ne nous laisse pas sortir .

Je ne me prêtant pas un héros qui sauve tout le monde, non, loin de là, si tel était le cas, je l'aurais fait depuis longtemps. Non, je ne suis là que parce que je veux aider ces enfants.
Je suis moi, et personne d'autre, et je ne veux pas être quelqu'un d'autre !!! Alors si vous me voulez, tuez moi, mais pas devant les enfants. Vous ne m'aurez pas vivante de toute façon.

Ses yeux se sont embrasés de résolution. Comme devait le penser Kronos au début de leur entrevue, elle ne va pas se rendre sans combattre … même si elle sait que le combat est perdu d'avance.
Maintenant, elle fixe le chasseur, non pas en air de défi, mais, plutôt pour lui demander de partir, afin qu'elle puisse s'occuper des gamins dans la pièce.

Le pire qui pouvait arriver venait de se produire ... Flash ne sait que trop bien que, lors de ce genre de confrontation, les menaces et les autres tentatives d'intimidations ne sont que peine perdues, et risque de faire dégénérer les choses.
Il était trop tard, le trop tard le mal était fait.

C'est la première raction visible que Flash laisse passer, une expression de surprise mêlée à une peur que le chasseur n'ait de réactions violentes. Elle ferme les yeux et baisse la tête, dans un geste de désarrois total.
Puis, les veines de ses tempes se mettent à gonfler presque instantanément. Elle contient sa colère, et c'est visiblement douloureux.

Petit imbécile ... qui t'a demander de prendre part à cette discutions ? Ce n'est pas après toi qu'il en a, alors ferme là !! et vite !

Les mots sifflent entre les dents de Flash, qui gardent les yeux fermés.

Le chasseur était bouche-bée. Sa cible n'était elle pas en train de l'invectiver ? Il s'était étonné d'être aussi bavard, mais elle n'avait pas la langue dans sa poche non plus. Il avait pourtant travaillé sa manière de se vêtir de façon à infliger la peur à ses victimes. Encore heureux que cela marchait sur les enfants, même s'il n'avait jamais accepté les contrats de ce genre, question d'étique. Cependant, ce devait au minimum atteindre ceux qui étaient directement concerné tout de même ! Et voilà que l'une d'elle, qui plus est une qu'il avait avertit, qui savait qui il était, puisqu'il avait eu la gentillesse de se présenter, l'invectivait allègrement ! De plus, elle partait en tout sens, il avait du mal à suivre une logique dans la suite de propos qu'elle tenait, mais il les comprenait bien... Et beaucoup étaient justifiés. Lorsqu'elle eu finit, il ouvra la bouche, le sourire aux lèvres, préparant une voix rassurante vis à vis de ce qu'il avait à dire. Mais il fut coupé de la plus étrange manière :

L'enfant faisait à peine sa taille, alors qu'il était assis. Mais malgré la crainte viscérale qu'il voyait bien au cœur de ces jeunes yeux, il lui sommait de partir. Kronos ferma alors la bouche et son sourire amusé se transforma en ce qui aurait pu être prit comme une mimique touchée, attendrie, si cela pouvait être possible sur un visage de fauve comme celui du chasseur. Il n'aurait jamais agis comme ça à son age. Il n'aurait rien fait du tout, il serait resté dans son coin et n'aurait jamais montré sa peur, il aurait laissé passé tout cela comme un mauvais rêve, et qui sait, cela serait passé sans le toucher. Ce gamin serait mort si il avait vécut dans le même cadre. Trop l'ouvrir était le syndrome de ceux qui partaient les premiers.

En un autre temps, cette vérité se serait appliquée sur le petit Jonas. Mais un déclic s'était produit depuis une dizaine de minutes, alors qu'il était arrivé au pied de ce bâtiment, alors qu'il prenait une décision étrange : celle de ne pas faire comme d'habitude.

L'enfant était terrorisé, et Kronos ne voulait pas accéder à sa requête, évidement. Cependant, il ne voulait pas non plus que tout tourne au cauchemar. Mais comment calmer un gamin ? Il n'en avait pas la moindre idée. Son physique ne l'avantagerait en rien dans cette situation. La seule solution qu'il entrevit n'était vraiment pas à son avantage, mais après tout, il faisait ce qu'il faisait pour la première fois, alors une innovation de plus ou de moins dans ses manières ne le génèrent pas plus que cela.

D'un geste, il fit glisser son immense Nodashi au pied du garçon, c'était une arme presque aussi grande que le chasseur, dans un fourreau noir de jais.

Gamin... Commença t-il, usant du mieux qu'il pouvait d'une voix qu'il voulait conciliante, Je ne veux pas partir... Du moins, pas avant que certaines questions ne trouvent leur réponses... Tiens ! Voilà Umbar, c'est de lui dont je me sert afin d'intimider mes victimes, afin d'éviter que du sang inutile ne soit coulé, tu vois ? Je te le laisse le temps de cette discussion si tu veux bien... Je ne ferais de mal à personne... Du moins, si on ne m'y oblige pas.

Il retourna son regard vers la femme.

Voyez ? J'suis désolé d'vous avoir dérangé malgré tout, et vous montez pas le choux pour ce que je suis, puisque je vous dis que je viens discuter... Si j'en crois mon bon sens, c'est pas votre copain qui n'est pas là qui est coupable d'Hacktivisme... Mais la petite fanfreluche que je vois au pied de son ordinateur... Vos primes, vous les faites sauter si vous voulez... Enfin, si vous vous prêtez à mon jeu évidement.

Libéré, c'est ainsi que se sent le chasseur. Il parle librement, et tant pis s'il est le seul à en profiter. La sensation, négative au départ, lui plait de plus en plus, et il veut continuer à parler, pour une fois qu'il parle... C'est une véritable bénédiction à ses yeux et il ne laissera à quelqu'un d'autre la parole que lorsqu'il sera certain d'avoir terminé à dire ce qu'il avait à dire :

J'crois bien qu'vous ne vouliez pas me suivre, mais si j'avais voulu que ce soit le cas, je n'aurais pas frappé à la porte... Vous ne pensez pas ? Vous dites que vous ne pensez pas pouvoir me faire changer d'avis ? Mais mon avis à moi, si vous voulez bien m'écouter, c'est que vous ne voulez surtout pas que j'en change, d'avis, justement...

Il découvrit son bras gauche avec un vaste sourire. Demonhand, c'était son surnom... Et il était bien peu cher payé pour la forme que son membre avait prise. Entrelacs chitineux de chair, de nerfs et de muscle, il s'agissait littéralement d'une masse de force pure, maculée de pointes au niveau de l'épaule et terminée de griffes acérés, longue comme de petits couteaux.

Vous savez, je vis très bien tel que je suis. Je l'accepte totalement, mais comme vous pouvez vous en douter, je ne souhaite à personne cela. D'abord, ça ferait de la concurrence en matière de monstre, et j'aime bien être seul dans mes petits malheurs, et ensuite, si jamais je devais accepter que cela arrive à quelqu'un, ce serait pas à un gamin...

J'm'en tape que vous ne soyez pas une héroïne... Je m'en tamponne littéralement les boules que vous soyez une garante de la paix dans le monde ou pas. M'zelle, j'veux juste vous connaître quoi... Comment vous vous appelez ? Qu'est ce qui s'est passé ce soir pour qu'vous soyez fichée ? Comment vous vivez ? Pourquoi vous vivez comme ça ? Ce soir, savez m'zelle... Ce soir, j'ai eu envi de tirer un trait sur une série de chiffre : deux, puis trois zéro, ça fait deux mille crédits, et à la place, je me suis dis que je pouvais avoir une histoire.

Kronos tendit la main, comme si il tenait à l'interieur toute les existences des gens en présence, et d'un sourire franc, les yeux rieurs, il proposa son marché intrigant :

Voilà ce que je vous propose m'zelle : Vous me racontez un peu votre vie, et moi, j'oublie que vous êtes primés, vous et votre copain. Puis je me barre, sans histoires, et vous modifiez votre avis de recherche. Et... Euh... Si vous pouviez en plus modifier le cachet du Chasseur qui a accepté cette prime, ça m'arrangerait...

Lorsque Kronos porte la main à son sabre, Flash a toujours les yeux fermés. Le son de l'arme glissant sur le sol et les paroles du chasseur la rassure un peu ... elle attend, elle essaye de se calmer ... puis la douleur finit par la piquer au vif. Son visage se crispe, et sa main vient se plaquer sur sa nuque. Elle relève la tête tant bien que mal et jette un regard à au jeune Jonas a qui elle avait intimé l'ordre de se taire. Puis, ses yeux se tourne vers le chasseur, visiblement désarmé.

Elle calme sa respiration, pendant que Kronos lui parle mais elle a visiblement toujours un mal de chien à contenir son mal. Elle écoute le chasseur, sans l'interrompre … elle en aurait été incapable. Elle plonge la main dans son sac, écoutant toujours, et sans détourner le regard, les yeux plissés par la douleur. Elle sort une boite de médicament et en ingère immédiatement deux gélules. Elle sert des mâchoires quelques secondes, puis les veines de ses tempes disparaissent aussi vite qu'elles étaient apparus. Elle finit par se calmer, mais sa respiration est toujours rapide.

Je n'arrive pas à vous comprendre … vous êtes là, devant moi, pratiquement sans défense … C'est la première fois que je vois un tel comportement, surtout en ce qui concerne votre nom, ou plutôt, pseudonyme. Vous avez un taux de réussite extrêmement élevé.

J'avoue que je suis plutôt contente que vous désiriez parler. C'est la première fois qu'un chasseur de prime fait quelque chose comme cela … du moins, avec ceux que j'ai rencontré …

Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est l'intérêt que vous me portez, sur ma vie … Je veux bien vous raconter quelques histoires, mais, je ne sais pas en quoi cela va vous aider à construire la votre, qui doit être bien remplis.

Au fur et mesure qu'elle parle, sa voix se calme et sa respiration aussi.

Et puis, je ne sais pas quoi vous raconter, je ne suis pas non plus très doué pour ce genre de chose. Je vais faire ce que je sais faire dans un premier temps, comme ça, on sera tranquille.

La dernière requête de Kronos l'étonne plus que tout : faire disparaître son sceau, ou, tout du moins le changer. Elle s'active sur son clavier pendant quelques minutes.

Dites moi, vous avez une préférence pour la personne que je vais mettre à votre place pour la cyber signature ?

À son tour, il laissa parler jusqu'au bout la jeune femme, il appréciait vraiment l'échange de parole, quelque soit le sujet, il l'écoutait, elle lui rendait le même service lorsqu'il parlait. Le sujet était encore centré sur le « boulot », mais il ne perdait pas espoir que ce ne soit pas éternellement le cas. Une fois quelle eu finit, elle attrapa allègrement la perche tendue par le chasseur. Dans un instant, elle ne serait plus sa proie, et lui serait officiellement hors de cette affaire. Elle n'avait même pas juré, pas même été outrée, ni étonnée de la difficulté que pouvait représenter la demande de neutralisation de sceau de chasseur et la modification de prime. Elle s'était attelée comme lorsqu'il jouait de l'une de ses lames : ça semblait pour elle d'une facilité déconcertante.

Quel hacker ce devait être ! Ce petit bout de femme était plein de surprise. Mais niveau conversation, c'était limité... Quoique le cadre ne s'y prêtait guère, ou du moins, pas tout à fait encore. Certains points avait besoin d'être éclaircit, y compris l'attitude du chasseur. Son inconscient lui posait d'ailleurs les mêmes questions. Il avait décidé, sur un coup de tête, de trancher radicalement avec ses habitudes. Aujourd'hui, il s'était mis en danger directement, puis venait de passer à l'état de complice d'une criminelle dont il était lui-même le chasseur. Il faillit éclater de rire en pensant à ça. À la place, il répondit à sa question :

Non... Je n'en ais pas la moindre idée... Je n'ai jamais vraiment pensé à nouer des liens avec mes... Collègues. Vous savez, nous ne sommes pas vraiment des gens fréquentables, aussi, je préfère éviter ce type de personne de mauvaise compagnie. Faites comme bon vous sembles, vous devez certainement avoir quelque rancœur envers un autre chasseur que moi. Un peu plus peut être.

Il finit sa phrase avec un sourire clair de ses dents acérés, d'un blanc nacré. Puis poursuivit en agitant l'index de son bras déformé en signe de négation.

Ne croyez pas que je sois sans défense. Je me suis séparé d'une possession qui m'est cher, je possède Umbar depuis un certain temps. C'est un gage, un otage de ma bonne foi. Mais je ne suis pas désarmé. Il me reste lui.

Il souligna sa dernière phrase en tapotant la mutation qui lui servait de membre gauche.

Vous avez l'air soudainement renseignée sur moi... Je suppose que cela va vite en informatique... Trop vite pour moi, soupira-t-il. Mais croyez moi, Demonhand, ce n'est pas un surnom qui provient de l'aspect de mon bras, du moins, pas tout à fait. Je veux que vous soyez consciente du fait que je ne sois pas vraiment un saint... Même si à présent, vous n'avez aucune crainte à avoir de ma part.

Enfin, il se gratta le menton d'une griffe noire d'encre, réfléchissant aux réponses qu'il pourrait donner aux autres curiosités de la jeune femme.

Hum... Comment vous dire... Je ne sais pas vraiment ce qui m'a prit jusque maintenant. Ce n'est pas que vous sortiez vraiment du lot de toutes les primes que je me suis ramassées depuis que je suis dans le métier... Enfin si : Vous ne leur ressemblez pas... J'crois qu'j'ai déjà dis ça d'ailleurs. Un tueur, un cambrioleur, un violeur... Tout ça, ça n'a pas vraiment de visage spécifique, ça ne se distingue pas vraiment du citoyen lambda, c'est pour ça qu'on paie des gens comme moi pour les débusquer. Vous et votre copain, vous ne ressemblez pas à ces gars... Enfin je crois.

Je ne saurais pas vous dire les tenants et les aboutissants de mes raisons, je ne les comprends pas encore tout à fait bien. Pour être honnête, je n'aime pas les combats inutile... Et avec tout mon blabla, vous devez certainement avoir eu le temps de faire ce que je vous ais demandé. Du coup... On peut dire que ce serait vraiment stupide de vous agresser maintenant que vous ne valez plus un kopeck aux yeux de la loi. Du coup, on a tout le temps de faire causette, et faut que je vous avoue : Je n'ai pas baragouiné comme ça depuis quelques années...

Ma vie, je la connais bien et ce que j'en fais, je n'ai pas besoin d'exemple ou d'histoire pour m'y aider. Cependant, ma curiosité subsiste. Je voudrais savoir ce qui vous a mener à faire ce que vous avez fait ce soir, et les autres soirs. Ces choses qui vous poussent à briser les interdits, les origines de ce qui vous obligent à passer outre des lois. Commencez par me dire votre nom. Tout ce que j'ai eu moi, c'est une photo et une somme d'argent en dessous.

La jeune femme pousse un soupir ... elle a presque l'air blasée. Elle a accompli la demande de Kronos plus vite qu'elle ne l'aurait cru. Ils n'ont même pas changer les codes d'accès, peut être que sa première intervention n'a pas été remarquée … et pourtant, elle l'aurait cru.

Pendant qu'elle exécute son petit numéro informatique, elle écoute attentivement ce que dit le chasseur, Et lorsque celui-ci lui montre son bras, elle esquisse un sourire.

Je me doute bien que vous ne vous basez pas sur une seule arme, et vous devez être redoutable en corps à corps désarmé.
Et pour les infos, il est vrai que l'outils informatique est le meilleur que j'ai trouvé. C'est rapide et aussi fiable que ce que vous pouvez trouver dans la rue.

Bien qu'elle continue de faire mumuse avec son clavier, les réponses apportées par Kronos semble l'amusé …

Vous dites que je sors du lot parce que je ne suis pas un cambrioleur, tueur ou violeur. Vous avez raisons pour au moins deux des trois … je suis plus que jamais un cambrioleur, mais je ne suis pas intéresser par les bijoux ou autres objets … je récupère des informations … enfin, pas que ça, mais principalement.

Vous êtes vraiment étonnant. Vous mettez de côté tout ce qui fait votre moyen de subsistance, juste pour parler. Et dans cette même conversation, vous devenez mon complice, car vous me demander de pirater le système centrale des primes, de modifier le fait que vous êtes sur le boulot … heureusement que je sais effacer les traces.
Et de surcroît, vous voulez parler avec quelqu'un est une parfaite inconnue pour vous.

Elle sourit, un sourire franc, sans ambiguïté.

Ce qui m'amène à faire ce genre d'activité … les raisons sont multiples. La première est parce que, sans ça, ma famille ne pourrait pas vivre hors des bas-fond. Ce qui veut dire que mon frère n'aurait pas l'éducation qu'il désire. Le salaire de ma mère est trop bas pour qu'elle puisse subvenir à nos besoins. Vendre des infos aux plus offrant est un métier très lucratif.
La seconde est l'adrénaline que cela procure. Vous devez connaître ça, lorsque vous combattez pour votre vie, En ce qui me concerne, c'est plus de savoir comment infiltrer les bâtiments sans être vu ou reconnu, de savoir ou chercher pour trouver les infos les plus croustillantes. Le plus dur est d'éviter de les lires. C'est là l'art de la vente d'info.
La troisième est pour me venger du gouvernement, et des financeurs qui tiennent les politiques par les … elle regarde autour d'elle, les enfants la regarde, elle se retient … enfin, vous voyez. Ils m'ont pris deux fois … la première, à 7 ans, où j'ai servis d'expérience et où ils m'ont implanter le module de connexion que j'ai dans la nuque. Comme c'était les début, si un afflux de sang non contrôler me monte au cerveau, ça procure une douleur atroce, comme celle que j'ai ressentit il y a peu de temps.
Pour toutes ces raisons, je fais des actes répréhensibles, et j'utilise leur propre arme contre eux … Mon frère est bientôt majeur, et j'espère qu'il m'émancipera assez vite, afin de libérer ma mère.

Quand aux enfants ici présents, je ne les connais qu'à peine, je les rencontré un peu avant que vous n'arriviez.

Elle parle beaucoup plus librement devant Kronos, maintenant que celui-ci n'est plus le chasseur et elle la proie. C'est à ce moment qu'elle se compte que le transmetteur d'Aël est branché, et que se dernier, s'il a allumer le son, a pu entendre tout ce qu'il s'est dit dans depuis qu'il est parti. Ce détail la fait sourire.

Le chasseur rendit son sourire à la jeune femme. Elle s'était finalement détendue, et cela lui avait délié largement la langue. Si bien qu'elle en oubliait toujours de lui donner son nom. Intérieurement, cela n'était pas si important, ce n'était qu'un détail sans grande influence sur sa propre existence, comme l'ensemble de son récit d'ailleurs. Mais ça lui plaisait. Et au cœur de ce plaisir, il arrivait même à en distinguer deux différents : Parler et écouter. De loin, il préférait le second point, c'était autrement plus passionnant. Il connaissait suffisamment chaque élément de sa propre vie pour ne pas avoir envie de s'entendre les déblatérer, mais en ce qui concernait le trajet qu'avait parcourut ce petit bout de femme, il nageait en plein brouillard, et si certains éléments étaient semblables à son existence, ils étaient toujours différents dans les effets qu'ils avaient provoqués, où ceux qui en étaient l'origine. Elle s'était détendue, c'était clair. Ses yeux brillaient d'une nouvelle confiance, elle était rassurée et son regard allait de droite à gauche alors qu'elle décrivait le chemin qu'elle avait prit, parfois subit jusqu'à ce jour étrange où un chasseur de prime était venu sans vœux d'hostilités, juste dans le but de « parler ».

Lui même s'était détendu. Elle aurait pu avoir des centaines de gestes malheureux qui aurait conduit à son élimination directe, où à celle du chasseur, si ses sens étaient aussi endormis qu'il le pensait. L'atmosphère de la pièce redevenait calme, presque paisible. Les enfants n'avaient pas quittés leurs cachettes, mais ils osaient lever leur tête bien plus haut, afin d'examiner le nouveau venu peu avenant et cependant si immobile, qui avait fait glisser son arme à Jonas.

Mais comme toute les paix, celle-ci devait connaître une fin. Kronos aurait voulut de tout son être que cette paix continue jusque son départ, qu'il soit partit loin d'ici, loin de ces gens pour qui il représentait une menace, et il aurait reprit son travail, chassé une autre proie, certainement moins intéressante au niveau du bavardage, peut être plus au niveau de la paie à la clef. Mais comme toute les paix, celle-ci devait connaître une fin.

Les lunettes-auspex du chasseur clignotaient rouge au creux de son kimono, l'illuminant de l'intérieur et donnant un effet amusant qui fit rire quelques enfants. Lorsqu'il baissa la tête, il savait déjà ce que cela signifiait. C'était silencieux, une lumière tamisée par ses vêtements, appaisante, c'était du plus bel effet, et au cœur de l'obscurité de la pièce faiblement éclairée où se tenait cette réunion atypique, Kronos devait bien être le seul à ne pas s'en émerveiller.

C'est une alarme de proximité... Dit-il calmement, afin de ne pas briser la sérénité qui s'installait doucement entre les êtres qui peuplaient ce lieu et lui-même, qui appréciait pourtant ce moment de paix dans son existence.

Il se leva doucement, sans geste brusque et remis doucement son chapeau étrange. Il se retourna vers Jonas et lui tendit sa main droite, celle qui n'avait pas subit les dégénérescence, celle qui était couverte d'une armure obsidienne. Elle s'ouvrit dans un cliquetis de métal, il souriait, mais ce n'était pas un sourire heureux qu'il dégageait. Une grande mélancolie se lisait sur son visage de fauve.

Petit, donne moi donc Umbar... Je pense que je vais devoir l'utiliser finalement. Son ton était sans appel et tout en faisant face au jeune garçon, il tourna la tête vers son interlocutrice et ancienne proie.

C'était sympa. Vraiment sympa. Il faudra remettre ça à l'occasion. Enfin... Si une nouvelle se représentait... J'espère que vos copains m'en laisseront l'opportunité.

Il abaissa ses lunettes de conduite modifiées, une dizaines de points rouges sang dansaient sur leur verres, comme un sinistre présage. Enfin, il passa devant Jonas et lui arracha presque sa gigantesque épée des mains. Puis il s'arrêta devant la porte, comme s'il voulait prolonger ce moment encore un petit peu... Juste un tout petit peu...

Lorsque les points rouges dansent sur les lunettes du chasseur, Flash fronce les sourcils. Elle sait qu’il va y avoir du mouvement, et pas des moindre.
La course qu’Aël lui a fait faire ne lui a pas laisser le temps de poser des relais afin qu’elle puisse voir les éventuels déplacements dans les couloirs qui mènent jusqu’ici.
Pour que Kronos réagissent de la sorte, le danger devait être bien réel. Et si un tel problème se pose, c’est que des informations ont du filtrer … les miliciens ont du les voir entrer dans le reste de l’immeuble … elle ne sait pas trop quoi faire, et elle ne peut pas laisser les enfants seuls ici.

Kronos récupère son arme des mains de Jonas, qui était rester abasourdis par la réaction qu’avait eu le chasseur en lui donnant son arme.
L’air du chasseur lui même prend complètement son sens lorsqu’il baisse ses lunettes … il est redevenu l’animal de proie, enfin presque.

Pendant le court instant qu’il reste devant la porte.

Si vous me chercher, aller sur la toile matricielle et cherchez au nom de Flash, vous serez aiguiller pour avoir un contact avec moi.

Elle repasse son sac sur ses épaules, rangeant son clavier, gardant une main à l’intérieur. Puis elle se tourne vers les enfants.

Je vous conseille d’aller vous cacher dans la meilleur planque possible … je ne sais pas qui vient, mais je ne suis pas sur que se soit des amis. Emmenez la princesse avec vous.

Elle leur envoie un dernier sourire, avant que son visage ne se ferme et que ses yeux se plissent, à la manière d’un chat. Elle emboîte le pas de Kronos dans la sortie.



(Désolé pour cette attente, j'ai eu un problème de connexion ... mais, ça à l'air d'être rentré dans l'ordre)

Les yeux du petit Jonas se froncèrent, c'était évidement là les renforts qu'il avait demandé de la part de la rébellion. Ils avaient répondu vite, ce qui était normal, puisqu'ils souhaitaient acquérir Aël à leur cause, ce depuis un certain temps. Rendre un service contre un autre, quel que soit les organismes, rébellion ou loyalistes, tous travaillaient de la même manière, et rien n'était désintéressé dans leurs actes.

Si ça avait été les forces de l'ordre, Kronos aurait tenté de parlementer, prétendant qu'aucun ressortissant criminel n'occupait cet appartement. Mais il savait pertinement que ce n'était pas le cas. Si la police avait eu le courage de traverser les divers champ de mines, s'était offert au tirs des assassins embusqués des taudis, ça aurait été une nouvelle de première. Non, il était persuadé qu'il avait affaire à une bande organisée, quelqu'un d'une manière ou d'une autre, avait dû prévenir ces gens de son arrivée. On avait voulu protéger la jeune femme et son compagnon elfe... Il ne pouvait pas savoir qu'il était venu en paix, c'était donc tout à fait logique. Et encore, en paix... Cette décision n'avait été prise qu'à dix centimètres du pas de la porte des réfugiés.

Il balaya ses pensés en s'ébrouant, et il s'apprêtait à passer le seuil de la porte lorsqu'il remarqua la jeune femme.

Pourquoi vous m'suivez ? Ce n'sont certainement pas des ennemis à vous qui attendent là dehors... Et puis j'veux qu'vous sachiez que je n'serais pas sortit avec la volonter de tuer si ça avait été des condés. J'vous aurais offert un peu de temps pour fuir, mais ça s'arrête là. Les gars qui sont à m'attendre, là, j'pense pas qu'ils soit de mon côté. J'mettrais bien ma main au feu qu'ils soient même v'nu pour ma frimousse.

Le chasseur sourit de toute ses dents, rien à voir avec la bienveillance qu'il tentait d'exprimer jusqu'alors. C'était un sourire bestial. Il plaqua son immense lame à son épaule et nota mentalement le surnom qu'elle lui avait donné : Flash.

Flash, hein ? J'vais y aller, là. J'aimerais qu'vous compreniez qu'il doit y avoir quelques têtes mises à prix là dehors. Ce que je n'ai pas pu avoir avec vous, j'vais tenter de ne pas perdre ma soirée en le récupérant sur eux. Si vous me suivez, ils vous tireront dessus, et je ne garantit pas du tout votre sécurité, déjà que la mienne c'est pas une affaire facile. J'suis pas un ange, mais je préfère prévenir, vous m'semblez gentille, vraiment, j'aimerais tant qu'à faire de ne pas avoir à vous blesser si vous me gênez... J'ai vachement apprécié la discussion, alors ça me foutrait bien en boule de vous faire du mal... Mais je ne me retiendrait pas si c'est nécéssaire...

Il passa la porte, son regard rivé sur le couloir qui donnait à l'appartement. Et sans plus attendre, il se rua dehors dans un cliquetis effrayant de métal que produisaient les différentes plaques d'armures qui le couvrait par endroit, majoritairement son bras droit. Il disparut du champ de vision de flash au détour d'un virage lorsqu'un véritable déluge de plomb retentit par des claquement sonore tonitruants.

Je ne compte pas vous déranger, mais je ne pense pas non plus que se soit des flics qui se risqueraient ici. Et puis, je ne tiens pas à faire des rebelles non plus ...
J'ai eu le temps d'avoir les plans du bâtiments sur la toile, et je sais par ou sortir, ma famille m'attendant, et ils vont s'inquiéter.

Elle regarde la chasseur de toute sa stature.

Si jamais un jour vous avez besoin d'un hackeur pour faire un boulot, pensez à moi !

Lorsque les balles commencent a ricocher dans le couloir, la jeune femme ferme la porte en faisant un dernier coucou aux enfants, et part en courant à l'opposer de la direction qu'a prit Kronos, gardant toujours une main dans son sac.

*C'est un chic type, dommage qu'il ait subit des mutations ...*


Maintenant, le plus gros problème est de passer au travers les rondes rapproché que doivent faire les miliciens ... Elle finit par s'enfoncer dans les égouts dans la ville pour remonter dans la banlieue dans la ville sans se faire ennuyer par les flics.